Fiction : Le ténébreux dénouement.
- Avaalon
- 29 mars 2016
- 5 min de lecture
A l'origine, j'ai fais des parties de cette histoire en rêve. le reste est venu tout seul.

C'était il y a quelques semaines, Seth fit la rencontre de la jeune Elisabeth. Tous deux nouveaux élèves de leurs lycée.
Il était grand, plutôt fin et elle plus petite et légèrement moins fine. Cheveux mi-longs, yeux violets alors qu'elle avait des cheveux plus ou moins courts, châtain foncé des yeux marrons et un visage à moitié caché par une de ces mèches. Une rencontre banale, entre amis au réfectoire un midi où il fit également d'autres rencontres, mais celle-ci attira son attention, elle paraissait plus intéressante, plus attirante. Leurs journées se passèrent comme elles avaient l'habitude de se dérouler, sans ni plus ni moins de soucis. Tous deux invités a passer plusieurs jour chez une amie commune, pour des soirées, sorties et autres amusements du genre ils purent faire plus ample connaissance, ce que d'ailleurs, ils firent rapidement. Et là « BOUM », coup de foudre, chacun n'osant avouer a l'autre ce qu'ils ressentaient. Seth, étant discret ne pris que trop de temps pour lui annoncer ce qu'il ressentait, mais elle s'en doutait, cela ne pris qu'une paire de minutes pour qu'ils finissent dans les bras l'un de l'autre et qu'ils s'embrassent passionnément. Ces brefs instants avant les cours furent « magnifiques » pour ces deux amoureux, et eux deux eurent espérés qu'ils puissent durer bien plus longtemps, mais l'heure venu et ils eurent à aller en cours, s'échangèrent un dernier baiser et s'en allèrent chacun dans un sens. Cette journée de jeudi tourna au drame, contacté par une très bonne amie, Seth parti du lycée directement en sortant de son cours d'arts plastiques pour rejoindre Swan, rousse, yeux verts et ex-copine de Seth. Ils discutèrent et marchèrent de la gare jusqu'à chez elle, et prirent le temps de faire le tour du lotissement de Swan, ils se laissèrent devant chez elle et se redirigea vers chez lui. Que ne fut sa surprise au moment une vive lumière aveuglante le happa. Les lumières, les sons, tout était lourd, flou. Le sang et le froid se mêlant a ces sensations et puis plus rien. Juste des appels..
Le téléphone d'Elisabeth sonna, un appel au nom de Seth, mais ce n'était pas lui qui parlait, c'était une autre personne, une voix plus forte, plus profonde. Cette vois lui demandait de venir dans une maison de l'autre coté de la ville. Inquiète elle posa une seule question : « Qui êtes-vous ? Et que lui avait vous fait ?! » … Aucune réponse. La voix repris et ajouta : « Une berline vous attends en bas de chez vous. Montez et il vous emmènerons à lui. Il est vivant, c'est tout ce que vous devez savoir pour le moment. » Eli' se changea, sa robe noire, puis elle pris deux, trois médocs et un poing américain dans son sac au cas ou. Elle jeta son sac sur son dos puis descendit de chez elle en direction de la voiture. Un homme la fit entrer, l'intérieur était en cuir et des vitres teintées. Le chemin était long, trop long, et Elisabeth s'endormit sur la banquette arrière, de tout son long. Quand elle se réveilla, elle n'était plus sur la banquette arrière de la berline noire, mais dans un lit. La personne qui la surveillait se leva et lui demanda de sa voix forte : « Bien, tu as passé un bon voyage ? » un sourire chaotique était dessiné sur les lèvres de cet homme. Elle fut surprise, et se releva rapidement, pas trop non plus puisqu'elle n'était habillée plus que de ses sous-vêtements. « Qui êtes vous ? Et où suis-je ? » lançât-elle hargneusement. « Habille toi, nous t'avons préparé quelques vêtements puisque tu n'en avais pas pris. Je t'attendrais juste devant. » Il sortit de la pièce, ferma la porte et se mit à attendre. Elisabeth resta bouche bée quelques instants, c'était la voix du téléphone … Puis elle se leva, alla prendre une douche dans la salle de bain de la chambre dans laquelle elle logeait s'habilla de la robe qui était pendue dans l'armoire et sortit. Elle suivi l'étrange homme dans les couloirs sombre de la présente demeure. Il se retourna et lui dit « Elisabeth, tu vas voir sur les murs des choses étranges, je t'amène voir Seth. Je te laisserai a un endroit du couloir tu continuera seule. » Il ne bougea pas comme si il attendait une réponse, elle lui en donna alors une « Très bien, merci. Je pense pouvoir y arriver oui. ». Ils se remirent en marche, une dizaine de pas après il s’arrêta, la laissant seule sur le couloir sombre. C'est là qu'apparurent les mots, les phrases sur les murs. La plupart en anglais tels que : Death … I feel it by my side … I'll love you forever … ou d'autres qui était des paroles de chansons que Seth et elle écoutait ensembles : Can you hear the silence ? Can you see the dark ? Can you fix the broken ? Can you hear my heart ? Des paroles de Bring Me The Horizon, puis des dessins apparurent des formes étranges des visages de tout. Tout était en rouge, Eli' s'approcha d'un dessin qui ressemblait a la peluche qu'elle avait offert a Seth il y a quelques mois et qui était une de ses peluches d'enfance. L'odeur du sang émanait du dessin … De son sang, celui de Seth, de celui qu'elle aime. Elle accélère et arrive dans la zone blanche du couloir, toute éclairée a en faire mal au yeux. Il y avait comme une coupure entre deux mondes, le coté sombre et le coté lumineux. Cette ambiance glauque, la noirceur des murs, le sang, les mots, les cri qui viennent du fond, le silence … Tout cela entraînait une terrible angoisse dans le cœur d'Elisabeth, il battait la chamade, il résonnait entre les murs, il brisait le silence parfait, il ouvrait les portes de milles de chemin que jamais elle n'emprunterais, que jamais elle ne saurais suivre. Sauf un, celui qui avait une porte noire dans un couloir blanc, celui qui ne s'ouvrait pas au battement de son cœur, celui qui demandait de tourner la poignée de la porte pour pouvoir l'emprunter, celui qui menait à Seth. Derrière cette porte, elle voyait des hommes, elle y voyait un cardiogramme, elle y voyait … Elle y voyait son corps, elle le voyait crier, elle le voyait cracher du sang sur les murs, elle le voyait ouvrir les yeux, blancs, puis noirs, Elle y voyait son corps, son corps à lui, le corps de Seth, branché a une machine qui montrait son rythme cardiaque, la machine était lente, la machine s’arrêta. A ce moment là, Elisabeth senti qu'il fallait réagir, elle appuya sur la poignée, qui ne descendit pas, elle ré appuya, elle restait bloquée. Elle supplia Seth de lui ouvrir, de la laisser entrer et la porte s'ouvrit. Un premier pas, un battement. Un second pas, deux battements. Plus elle faisait de pas, plus les battements s’accéléraient. Tellement qu'elle crut que son corps puisse exploser, tellement qu'elle s’arrêta par peur de le tuer. Et puis elle sauta, les quelques mètres qui la séparait de lui. Elle atterrit juste à son chevet. Elle l'embrassa, vit ses yeux s'ouvrir, elle lui murmura deux mots, les deux simples mots qui veulent tout dire, ces deux mots là : « Je t'aime ». Ils se ré embrassèrent, à plusieurs reprises, avec en fond le bruit du cardiogramme. Il s’arrêta d'un coup net. Il était mort.
[ Fin alternative : ( En tout cas c'est ce qu'elle cru pendant quelques instants, pendant quelques minutes. Ces minutes là, Elisabeth les senti passer comme des heures, d'innombrables heures. Ces interminables heures prirent fin au moment où il se réveilla, ou le cardiogramme reprit, au moment ou il ouvrit ses yeux d'un violet encore plus profond qu'une galaxie, et qu'il la demanda, elle et seulement elle. Elle s'approcha et lui dit qu'elle était là. Ils s'embrassèrent. A maintes reprises, durant de longs moments.) ]
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