"Balançoire"
- Avaalon
- 26 juin 2016
- 1 min de lecture

Dans le crépuscule naissant nos yeux se frôlent
Ils se touchent, s'atteignent, s'étreignent
Mais où es-tu, que fais tu, je veux que tu m'enseigne
Comment nos maux pourraient devenir frivoles.
Un coup en bas, un coup en haut
Et tu me désigne, me nomme comme héraut
[De ton corps]
De tes lèvres naît une certaine douceur
Qui laisse à chaque au revoir une ténébreuse langueur
Un coup en bas, un coup en haut
Et tu me désigne, me nomme comme héraut
[De ton cœur]
Il ne reste rien de l'enveloppe que tu étreint
Comme une bougie au vent qui s'éteint
De mon corps, le battant ressuscite
Tandis que ton ardeur fortuite
Grandit à chaque battements de cils
À chaque caresses de nos lèvres.
Un coup en bas, un coup en haut
Et tu me désigne, me nomme comme héraut
[De ta nuit]
Ce soir, je te fais face, nous sommes lointains
Mais tes yeux touchent ceux qui sont les miens
Mais ton cœur atteint l'ardeur de celui qui m'appartient
Et tes impulsions font d'un coup en bas, d'un coup en haut
Monter et descendre dans une sensation de saut
La Balançoire sur laquelle reposent nos maux.
Un coup en bas, un coup en haut
Et tu me désigne, me nomme comme héraut
Avaalon's Writings ©
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